Mariage de Marcelle Ganuchaud (1883-1964) et de Gustave Furet (1871-19xx)
Mention dans la Vie Nantaise d’avril et mai 1907.
Le mercredi 3 avril était béni, en l’église Sainte-Croix, le mariage de Mlle Marcelle Ganuchaud et de M. Gustave Furet, lieutenant au 3e régiment de dragons.
Ont signé sur les registres en qualité de témoins : MM. Bécel et Lory, oncle et beau-frère de la mariée ; pour M. Gustave Furet, M. le colonel Louvat du 3e dragon et M. Laurentin, beau-frère du marié.
Reconnu dans le long cortège : Mmes Georges Ganuchaud, Georges Lory, Laurentin, Francis Furet, Ganuchaud, Bécel, Meyer, Adolphe Lory, Gustave Fouillaron, Roy, Benoît, Boisseau, Panheleux, Clair Ganuchaud, Mlle Henriette Ganuchaud, Mmes Leglas, Delpuech, Perrouin, Poulain, Guilmet, Vachez, Mlles Malvina Préaubert, Germaine Pelletier, Adrienne Demouy, Panheleux, Guihaire, Pelletier, Marguerite Benoist, Madeleine Grimaud, Perrouin, Andrée Ganuchaud, etc., etc.
MM. Georges Ganuchaud, Furet, Lory, Bécel, Laurentin, Blouin, Fouillaron, de Boishéraud, Richard, Benoist, Boisseau, Delpuech, Perrouin, Poulain, Vachez, Lehure, Pierron, Guilmet, de Moucheron, Voruz, Lefièvre, Fouillaron, etc.
Remarqué aussi : M. le général Lancelot, capitaine Carré, docteurs Legrand et Dorange, lieutenants de Cantillon, Vuillemin, Gillet, M. et Mme Tournié, M. et Mme Frigara, M. Sébilleau, M. et Mme Lefèvre-Utile, etc., etc.
Pendant la messe, Mme Pelletier chanta avec talent le Panis Angelicus de Franck, accompagnée par sa fille, Mlle Germaine Pelletier ; M. Ganuchaud joua au violon le Déluge de Franck.
Notre ami Gontran Arcouët avait composé spécialement un Ave Maria que chanta Mme Tournié, accompagnée à l’orgue par l’auteur et au violoncelle par M. Bonjour.
Enfin, Mlle Pelletier, accompagnée par Mlle Douard, joua au violoncelle le Largo d’Haëndel.
Tous nos compliments aux jeunes époux.
Le mariage civil a eu lieu le 2 avril 1904
L’an mil neuf cent sept, le deux avril à quatre heures du soir, devant nous, soussigné, Paul-Émile Sarradin, chevalier de la Légion d’Honneur, Officier de l’État-Civil, Maire de Nantes, ont comparu en la Maison Commune, Gustave Furet, lieutenant au troisième régiment de dragons, célibataire, autorisé à contracter mariage, suivant permission du général commandant le onzième corps d’armée en date du vingt-six février mil neuf cent sept, fils majeur de feu François Furet, propriétaire, décédé à Cholet (Maine-et-Loire) et de Juliette Piron, son épouse, propriétaire, présente et consentante, demeurant au même lieu, né le quatorze février mil huit cent soixante-onze audit Cholet, y domicilié de droit chez sa mère, précédemment en garnison à Provins (Seine-et-Marne) et présentement à Nantes, d’une part,
Et Marcelle Jeanne Louise Ganuchaud, sans profession, célibataire, fille majeure de Georges Jean Baptiste Ganuchaud, négociant en nouveautés, présent et consentant et de feue Marie Louise Constance Bécel, son épouse, propriétaire, décédée à Nantes, née le vingt-deux juin mil huit cent quatre vingt trois audit Nantes, y domiciliée avec son père, rue de la Poissonnerie, treize, d’autre part,
Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entr’eux et dont les publications, délivrées sans opposition, ont été faites et affichées à Nantes, Cholet et à Provins les dimanches dix et dix-sept mars dernier.
Les copies des actes de naissance du futur et de décès de son père et les actes de naissance de la future et de décès de sa mère, ces deux derniers déposés dans nos archives ainsi que la permission sus-relatée, nous ayant été remis, il en a été donné lecture, ainsi que du chapitre VI du titre V du Code Civil, intitulé du mariage. Ayant ensuite demandé aux futurs s’ils veulent se prendre pour mari et femme, chacun d’eux ayant répondu séparément et affirmativement, avons prononcé, au nom de la loi, que Gustave Furet et Marcelle Jeanne Louise Ganuchaud sont unis par le mariage.
Et sur l’interpellation par nous adressée aux époux sus-dénommés et aux personnes sous l’autorité desquelles ils viennent de contracter mariage, d’avoir à nous déclarer si les conventions de leur union ont été réglées par contrat, ils nous ont répondu affirmativement et que le contrat est en date de ce jour au rapport de Me Reliquet notaire à Nantes.
De quoi avons dressé acte en présence de Edmond Charles Constant Louvat, colonel, commandant le troisième régiment de dragons, Chevalier de la Légion d’Honneur, âgé de cinquante-quatre ans, demeurant rue de Paris, soixante-un ; Arthur Laurentin, négociant en toiles et mouchoirs, âgé de cinquante-neuf ans, demeurant à Cholet (Maine-et-Loire), beau-frère de l’époux ; Georges Adolphe Louis Lory, agent de change, âgé de trente ans, demeurant rue de Gorges, deux, beau-frère de l’épouse ; Louis Henri Bécel, propriétaire, âgé de cinquante ans, demeurant rue Dugommier, six bis, oncle maternel de l’épouse. Lesquels, ainsi que les époux, la mère de l’époux et le père de l’épouse ont signé avec nous le présent acte, après lecture.