Sa descendance
Pierre Ganuchaud a suscité six branches pouvant à bon droit se réclamer de la maison de commerce Ganuchaud.
Du côté de Pitre (1853-1924) :
- Hélène (1895-1937), épouse du docteur Raymond Guibal,
- Andrée (1897-1994), épouse du docteur Louis Vaton ;
Du côté de Georges (1855-1940) :
- Marie-Louise (1881-1924), épouse du banquier Georges Lory,
- Marcelle (1883-1964), épouse de l’ingénieur Gustave Furet,
- Georges Ganuchaud (1888-1983), époux de Jeanne Adenet,
- Jane (1896-1968), épouse du commerçant André Binet.
On relèvera la disparition tragique d’Henri, troisième fils de Pierre Ganuchaud, au cours de son service militaire à l’âge de 20 ans. Outre l’absence de leur frère cadet, Pitre et Georges ont subi le chagrin de la mort de quatre enfants en bas-âge (Paul, Juliette, René et Pierre).
Son ascendance
Pierre Ganuchaud (1821-1876) est l’aîné de la nombreuse progéniture de Pierre-Étienne Ganuchaud.
Pierre-Étienne Ganuchaud est né à Carquefou le 24 fructidor, an III de la République (soit notre 10 septembre 1795). Il est le fils de Jean Ganuchaud (1749-1818), un enfant de Carquefou et de Jeanne Pageau (1758-1821), une fille du Cellier.
Pierre-Étienne n’a pas connu la Terreur de première main mais fête ses vingt ans moins de deux mois après la défaite de Waterloo. Il fait partie d’une génération sculptée dans la glaise du premier empire et traumatisée par la chute en plein vol de l’aigle corse. Ce désarroi a donné lieu aux plus belles pages du romantisme (Henry Beyle, Pierre-Antoine Lebrun ou Victor Hugo « en sont ») et a ancré un sentiment bonapartiste profond dans le cœur de Pierre-Étienne Ganuchaud.
Il aura la joie de goûter à la revanche de l’idée bonapartiste en devenant maire de Carquefou lors de la restauration de l’empire en 1852. Pierre-Étienne Ganuchaud s’éteint en paix le 14 mai 1867, échappant ainsi aux dernières heures du second empire.